Qui ne s’est pas déjà retrouvé à rejouer encore et encore la même scène dans sa tête ? Une conversation qui s’est mal déroulée, une situation que vous auriez aimé gérer autrement ? Si oui, je vous félicite, vous êtes humain ! Je vous avoue un secret : nous avons tous tendance à ruminer, et contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas forcément un défaut.

Ruminer, c’est un peu comme si notre cerveau passait en revue une situation pour mieux la digérer. Et comme pour un bon plat, la digestion peut parfois prendre du temps ! Notre esprit essaie de comprendre ce qui s’est passé, de chercher un sens, ou même de trouver des réponses qui ne viennent pas tout de suite. Cela peut sembler épuisant, mais cela montre aussi que nous cherchons à comprendre, à apprendre de nos expériences. C’est une vraie phase de réflexion.

Le souci ? C’est quand on tourne en rond sans arriver à trouver une conclusion. Mais avant de diaboliser ce processus, rappelons-nous qu’il peut aussi être utile ! En ruminant, on identifie nos schémas, nos émotions non exprimées, et parfois même on trouve des solutions. Je vous donne la clé : ne pas se laisser enfermer dans cette boucle infernale, mais s’en servir pour avancer.

Vous avez déjà remarqué que, parfois, après avoir bien ruminé, on finit par avoir ce moment de « ahahahaha » où tout s’éclaire ? Et ce n’est pas par hasard. Ruminer nous permet souvent de comprendre ce qui nous bloque et de trouver un chemin vers la libération.
Le but n’est pas d’arrêter de ruminer, bien au contraire, mais d’apprendre à le faire de façon constructive. Quand vous sentez que vos pensées ne mènent nulle part, prenez une pause. Allez marcher, notez vos idées, ou parlez-en avec un proche. Le simple fait de verbaliser peut parfois débloquer la situation.

Posez-vous aussi cette question simple : « Est-ce que cela m’aide encore de penser à ça ? » Si la réponse est non, c’est peut-être le moment de passer à autre chose. Laissez-vous du temps, et rappelez-vous que tout n’a pas besoin d’être résolu dans l’immédiat.

Et si finalement, la rumination n’était pas un ennemi ? Bien sûr, tout est question de dosage. Mais en apprenant à accepter ce processus comme une étape naturelle de réflexion, nous pouvons mieux l’utiliser. Plutôt que de fuir ces pensées, on peut les accueillir et en tirer du positif.

Alors, la prochaine fois que vous vous surprendrez à ressasser… Rappelez-vous : ce n’est qu’une étape pour mieux avancer. Rien de bien grave, et certainement pas un défaut !

Votre Dévouée

Stéphanie