Stéphanie PLA

ActualitésLes départs et les silences : se retrouver quand l’absence pèse

Les départs et les silences : se retrouver quand l’absence pèse

Cher lecteur, chère lectrice,

Il y a des moments où l’absence se fait plus lourde. Des jours où le vide semble résonner plus fort que d’habitude, où les souvenirs se ravivent comme des flammes sous le souffle d’une date précise. Noël, un anniversaire, une célébration autrefois partagée… Ces instants marqués par la tradition ou la mémoire réveillent souvent ce qui n’est plus.

Quand quelqu’un s’en va, il laisse derrière lui une empreinte invisible, mais palpable, qui refait surface aux moments les plus symboliques. Ces dates deviennent comme des carrefours : on y rencontre notre douleur, nos souvenirs et un profond désir d’apaisement. Et parfois, on a l’impression que rien ne sera plus jamais pareil.

L’absence dans les moments-clés

Les fêtes, les anniversaires ou ces jours que l’on partageait autrefois en famille, sont comme des miroirs du passé. L’absence y est plus vive, parce qu’elle contraste avec le bruit des rires, des retrouvailles et des instants partagés par les autres. On se sent parfois à part, comme si le monde continuait de tourner sans nous.

C’est humain : on aurait aimé que l’être cher soit là, une place occupée à table, un sourire retrouvé pour éclairer ces moments. Mais ce qui nous touche, c’est moins l’absence en elle-même que la réalité qu’il faut apprendre à vivre autrement. Ces dates, si douloureuses soient-elles, deviennent alors des invitations : des invitations à honorer ce qui a été tout en prenant soin de ce qui reste.

Transformer le vide en présence

Se souvenir ne signifie pas se figer dans le passé. Accueillir l’absence, c’est lui donner un sens qui résonne avec le présent. Cela peut prendre des formes simples et intimes :

  • Allumer une bougie en leur mémoire.
  • Se réunir pour raconter une anecdote qui les faisait sourire.
  • Créer un rituel qui célèbre leur vie et non leur disparition.

Il ne s’agit pas d’oublier, mais de continuer à avancer tout en gardant une place pour eux dans nos cœurs et nos gestes. Car même s’ils ne sont plus physiquement là, leur présence se lit dans nos souvenirs, dans ce qu’ils nous ont transmis, et dans ce que nous choisissons d’en faire.

Laisser le silence devenir un passage

Quand le vide se fait sentir, le silence peut devenir insupportable. Mais si on l’écoute, il nous guide doucement vers nous-mêmes. Le départ d’un être cher nous rappelle à notre propre présence : celle que l’on doit retrouver, nourrir et aimer. Ce chemin est souvent difficile, surtout quand la douleur semble ressurgir aux mêmes dates, année après année.

Mais ces silences, même lourds, ne doivent pas nous emporter. Ce sont des espaces pour respirer, pour ressentir, pour reconstruire. Ce que nous vivons nous transforme, nous rend parfois plus fragiles, mais aussi plus vivants. Car ressentir, c’est être.

Se retrouver malgré l’absence

Il y aura toujours des moments où l’absence pèsera plus fort : Noël, un anniversaire, un simple dimanche où le silence est plus grand. Mais chaque fois, souvenez-vous : votre vie continue. Vous êtes encore là, capable d’aimer, de sourire, de vous relier aux autres.

L’être cher qui manque à votre table ou dans vos bras n’a pas disparu de votre histoire. Ils sont dans vos gestes, dans les valeurs qu’ils vous ont laissées, dans votre façon de poursuivre la route. Vous n’avez pas à oublier pour avancer. Vous avez simplement à faire de l’absence une part de votre présent, sans qu’elle en devienne le tout.

Donner du sens aux instants partagés

Et si, cette année, vous vous autorisiez à célébrer différemment ? Si, au lieu de voir l’absence comme une déchirure, vous y trouviez un lien plus doux, plus apaisé ? Peut-être une nouvelle tradition à créer pour leur rendre hommage. Une manière d’être avec eux autrement, sans vous oublier vous-même.

Car la plus belle façon de traverser ces moments-clés, c’est de vous souvenir que vous êtes toujours là. Que votre histoire continue, avec eux en mémoire et vous en mouvement. Chaque pas que vous faites est une réponse à la vie, même lorsque le chemin est marqué par l’absence.

Alors, prenez soin de vous. Et souvenez-vous : même dans les silences, vous n’êtes pas seul.

A mes grands-parents tant aimés,

Votre dévouée,

Stéphanie  

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Stéphanie PLA

Psychopraticienne en Hypnose SAJECE et Gestalt Thérapie

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